Coswatech
16 rue Denfert Rochereau; 33220 Sainte Foy La Grande
Actualités
Nos Pôles d’activité
Newsletter
Coswatech International mène depuis plus de dix ans une action dans le domaine de la purification de l’eau, dans le cadre de partenariats internationaux. Elle a suscité la création d’une association de préfiguration de SCIC-SAS UNIGAIA pour lancer une action spécifique sur la résilence alimentaire en créant le concept de Micro Unité de Production et de Résilien Alimentaire (M.U.P.R.A.), et en lancant une opération pour lutter contre la déshydratation des séniors HYDRATHON avec l’EAU DES PATRIARCHES.
L’eau du robinet est-elle absolument pure ?
L’actualité et les dernières études ne vont pas dans ce sens. Contaminée par des polluants chimiques, l’eau du robinet devient difficilement buvable dans de nombreux territoires. La présence de PFAS (substances poly ou perfluoroalkylées) et des métabolites (résidus des pesticides) est quasi générale.(Direction générale ARS d’Occitanie). Les dangers des PFAS en cas de trop forte exposition , répertoriés par l’Anses (Agence nationbale de sécurité sanitaire), sont multiples :”augmentation du taux de cholesterol, cancers, effets sur la fertilité et le développement du foetus. Ils sont également suspectés d’interférer avec les sytème endocrinien (thyroïde) et immunitaire“.
Un colloque s’est tenu le 11 juillet 2022 à Bordeaux sur les micropolluants dans l’eau organisé par l’agence de bassin Adour-Garonne, la région NA, le Ministère de la transition écologique et tous les acteurs de l’eau. Il a montré que les moyens actuels permettent de traiter à l’échelle collective quelques dizaines de polluants (en fonction des normes) , alors que 500 sont identifiés, sur plus de cent mille (dixit Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine). La concentration en micropolluants augmente avec la raréfaction de la ressource en eau, notamment la baisse du niveau es nappes phréatique, due au dérèglement climatique.
La solution est elle de préconisier l’achat d’eau en bouteilles plastiques ?
La réponse est NON ! Outre l’impact écologoque de ces quantités de plastique, les eaux minérales ne sont pas exemptes de pollutions et leur taux de minéralité est souvent trop élevé.
Le résidu du chlorotalonil, un pesticide interdit en Europe depuis 2019, est massivement présent dans l’eau du robinet en France. (Photo d’illustration). (FRANCK FIFE / AFP)
>> ENQUETE. Des résidus de pesticides provoquent la fermeture de captages d’eau
L’Anses, l’agence de sécurité sanitaire, les a testés dans 300 points d’eau potable en France, entre octobre 2020 et décembre 2022, pour une enquête inédite, dont les résultats ont été publiés il y a trois mois. Cette enquête démontrait la présence problématique d’un résidu de pesticide, le chlorothalonil dans un tiers des sites testés. Nous avons pu accéder aux données de l’Anses, et ainsi découvrir où l’agence avait effectué ses prélèvements, une information jusqu’ici non révélée. Découvrez les substances détectées près de chez vous sur nos cartes interactives.
La solution préconisée par Coswatech : dédoubler l’eau, entre l’eau de consommation alimentaire et l’eau pour tous les autres usages.
Selon l’INSEE, un foyer français de 2,5 personnes en moyenne utilise 329 litres d’eau par jour soit, globalement, une utilisation annuelle de 120 mètres cubes.
dont 7% seulement pour la boisson et la cuisine =8,4 m3
Mais c’est la même eau qui est produite par les réseaux collectifs aussi bien pour la boisson que pour la vaisselle, les toilettes ou le jardin. Le résultat c’est qu’on investit lourdement, avec des endettements pous les collectivités locales et un prix de l’eau en conséquence, pour une eau qui n’est pas au niveau 100% potable pour la consommation vitale et donc pour la santé.
L’idéal serait de différencier l’eau de consommation humaine et l’eau pour tous les autres usages. Mais comment ? Favoriser l’achat de bouteilles d’eau dans les supermarchés ? Non, il y a une autre solution : Equiper chaque ménage d’un terminal de purification de l’eau du réseau dans la cuisine (fontaine de filtration) pour une eau de qualité consommable et de bon goût, et laisser l’eau courante des réseaux en l’état pour les autres usages. Les collectivités locales investissant essentiellement pour réduire les fuites d’eau des réseaux.
Un cas d’école : « À Moriers (28800), un petit village d’Eure-et-Loire (210 habitants), certains habitants ont oublié le goût de l’eau du robinet. Il s’agit des femmes enceintes et de leurs enfants. Une femme qui attend un bébé affirme n’en boire que “quand vraiment on est en rade d’eau. Et encore, on boit autre chose, de l’eau pétillante”.
« La solution trouvée : construire une canalisation à partir d’une zone d’eau potable qui coûte 18 M€. La commune va s’endetter pour 40 ans. » Soit sur une base de 5.000 foyers un coût par foyer de 4.000 euros.
Nous proposerions une alternative 4 fois moins chère et plus efficace en matière de santé publique : Equiper chaque foyer d’une fontaine de purification par osmose inverse, ou autre système de filtration adapté au contexte.
Le coût par ménage serait de 800 à 1200 euros, soit sur la base d’une moyenne de 1000 euros par foyer 1000 X 5000 = 5 millions d’euros au lieu de 20 millions avec déploiement en un an au lieu de 6 ans.
Augmenter la résilience alimentaire dans le domaine de l’eau pour les situations de crises et de catastrophes naturelles grâce à la soluion MUPRA (Micro Unité de Production d’Eau et de Résilience Alimentaire).
La crise de la COVID 19 et les événements climatiques dramatiques soulignent et cristallisent les problématiques de la résilience alimentaire et de l’accompagnement des personnes fragiles, en particulier des seniors, dans le contexte plus général des enjeux environnementaux.
La consommation actuelle de l’eau est confrontée à la même problématique de résilience alimentaire et de gestion de crise. La question d’une production d’eau potable au plus près des consommateurs se pose au même titre que toutes les autres productions alimentaires.
Coswatech International et l’association de préfiguration de SCIC UNIGAIA , créée en juin 2020 en Gironde, se sont donné pour mission d’expérimenter un modèle économique, social et écologique répondant à ces objectifs.
Notre ambition est de créer, au niveau des territoires à l’échelle d’un quartier, d’une ville ou d’une communauté de communes des unités locales de production d’eau et boissons dérivées, plus saines (critères supérieurs aux eaux publiques), plus écologiques (conditionnées en bouteilles en verre consigné pour éliminer le plastique) et livrées en circuit court dans des véhicules non polluants. C’est le concept M.U.P.R.A.
Le concept MUPRA est un moyen de production d’eau potable autonome en pèriode de crise ou de catastrophes naturelles quand l’accés aux réseaux publics est coupé ou que l’eau produit est impropre à la consommation. En pèriode normale les unités peuvent participer aux opérations d’hydratation des séniors (cf projet hydrathon).
Les unités comprennent également en option la fabrication de repas diététiques et réalisés à base de produit locaux de préférence bio. Ces unités que nous appelons GAIANDA FACTORY sont des micro unité de production et de résilience alimentaire (M.U.P.R.A.) ouvertes à tous les acteurs territoriaux (brasseurs, producteurs de vin, restaurateurs, agriculteurs bio …) qui peuvent recourir à des services de conditionnement en verre consigné, de gestion de la consigne, de lavage des bouteilles et récipients, et de livraison à domicile, grâce à une main d’œuvre locale privilégiant l’insertion et le handicap.
Sénat : proposition concernant la résilience alimentaire comme enjue de sécutité nationale
N° 588 SÉNAT
SESSION ORDINAIRE DE 2018-2019
Enregistrée à la Présidence du Sénat le 20 juin 2019
PROPOSITION DE RÉSOLUTION